Test Anomaly Agent sur Xbox Series X
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Je vous donne mon avis après avoir terminé Anomaly Agent, un titre action-plateforme développé par Phew Phew Games et Naisu. Le soft est disponible sur PC, consoles Xbox et Nintendo Switch.
« Test réalisé avec une version presse Xbox mise à disposition par l’éditeur »
Un agent pas comme les autres
Dans ce titre vous incarnez l’agent 70 avec sa belle cravate et son costard blanc, un homme au style 70’s qui travaille pour l’organisation « TDAY » qui traque les anomalies spatio-temporelles.
Notre homme a beau être sapé dans un style retro, le titre dépeint un univers cyberpunk avec des voitures volantes et de la synthwave à gogo. L’agent est sur sa dernière mission avant de recevoir une promotion mais va tomber dans une boucle temporelle dont il va devoir se sortir.
Retro style
On est en face d’une production 2D tout en pixel art avec de jolis artworks présentant les personnages. Les animations de notre héros sont propres et ça se manie comme un charme dans son aspect plate-forme.
Les joutes sont intenses et demanderont au joueur de maîtriser un gameplay plutôt pointu qui va s’enrichir progressivement. Le gameplay du titre mêle donc plateforme et phase de combat façon beat’em up classe. Le souci vient d’un gameplay trop riche arrivé en milieu de jeu, si tant est qu’on en oublie certains combos de début de jeu. Il est possible d’upgrader notre agent via récupération d’argent et l’exhaustivité est de mise.
En effet, notre personnage maîtrise aussi bien le corps à corps que les armes de tirs et on se retrouve donc avec pléthore d’armes. Améliorer l’agent 70 vous permettra de sortir des mouvements classes dignes des films du genre. Des coffres sont aussi disséminés sur votre chemin renfermant argent et booster de santé.
Il est vrai néanmoins que les développeurs ont proposé beaucoup de combos et que les joueurs peux habitués au genre s’y perdront.
Des choix et des fins
Le titre propose aussi de nombreux dialogues et l’humour est bien présent, à commencer par notre agent un-peu déboussolé par la situation et qui nous sort des punch-line bien trouvé.
D’ailleurs, l’histoire part dans tout les sens mais se tient bien et nous immerge dans cette ambiance particulière. Nous aurons donc des choix à effectuer qui nous rapporterons des humeurs, bonne ou mauvaise permettant là encore d’être échangé dans le magasin d’upgrade. Plusieurs fins également et aussi plusieurs modes de difficultés.
Sans oublier un mode « rogue-lite » bien pensé et qui permet d’allonger le tout une fois la trame terminée. J’ai personnellement mis cinq heures à en voir le bout, en commençant en normal puis passant en facile comme je commençais à bloquer. D’ailleurs un new game plus est aussi de la partie pour récupérer toutes vos améliorations de votre partie précédente.
Un excellent rythme
Le level design est soigné alternant entre baston et galipette. Les décors changent avec métro, gratte-ciels et boite de nuit. Les situations varient toujours permettant de ne jamais s’ennuyer.
J’ai adoré les phases où il fallait sauter dans des cerceaux qui nous propulsent pour progresser. Sans oublier cette énorme main qui m’a coursé dans le métro. Les bosses sont assez nombreux et exigeant d’ailleurs. La difficulté est au rendez-vous et va de paire avec ce gameplay parfois trop complexe malheureusement pour les non initiés au genre.
Malgré des défauts j’ai vraiment passé un super moment avec cette synthwave de qualité.
Conclusion : 8/10
Nouveau système d’appréciation via la couleur du cadre de la CONCLUSION:
Bleu « Chef d’œuvre : notes 9 & 10 », Vert « Très bon jeu : notes 7 & 8 », Orange « Jeu moyen : notes 4, 5 & 6 », Rouge « Mauvais jeu : notes 0, 1, 2 & 3 ».
Pour un premier titre Phew Phew Games s’en sort avec les honneurs, c’est beau, marrant, original et proposant une solide expérience de jeu. Toutefois il ne faudrait pas oublier qu’un gameplay trop complexe couplé à une difficulté exigeante pourra en rebuter certains voulant juste profiter de l’ambiance et de l’histoire.
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