Test : Escape Space

Test : Escape Space
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Je vous propose un test complet de « Escape Space », un shooter français à défilement horizontal dans un style retro alliant aussi modernité dans sa construction. Voyons tout cela ensemble.

« Ce test n’est pas issu d’une version presse et est donc totalement personnel »

Mercenariat

Le titre est à l’heure actuelle uniquement disponible sur Steam pour la modique somme de 9,75€. Il a été créé par Christopher Chauve aka « Shidy Games » un développeur français. C’est d’ailleurs son premier jeu et il tourne sous Unity. Escape Space est disponible depuis janvier 2024 et il l’a créé seul, appuyé tout de même par Scott HSU pour les musiques.

Vous incarnez un mercenaire sans nom à bord de son petit vaisseau, le Stingray. Votre but est donc de travailler avec trois factions que sont les « Earth Military Conglomerate », les « Void Outlaws » et les « Quantum Riders ». Vous aurez donc à faire aux militaires, aux pirates et à une faction de scientifiques. Vous pourrez en début de partie et une fois le tutoriel accompli choisir une mission pour l’une des factions et vous engager avec elle. Attention, le jeu ne le dit pas mais une fois choisi vous devrez accomplir bon nombre de missions avec cette faction avant de pouvoir en changer. D’ailleurs la petite histoire en toile de fond est sympathique à suivre et propose plusieurs rebondissements bien senti.

En tant que mercenaire vous devrez augmenter votre réputation pour devenir plus crédible et ainsi décrocher de plus gros contrats. Ceci est symbolisé par un système de niveau, qui par palier vous permettra d’accéder à de nouvelles missions scénarisées. Pour chaque faction vous aurez aussi une réputation qui variera en fonction de votre donneur d’ordre. D’ailleurs être ami avec une faction vous offrira des réductions sur les peintures et armement.

Customisation et arbre de talent

Le titre ne propose qu’un vaisseau mais la customisation est plutôt poussée. En effet, au cours de vos missions vous récupérerez des microprocesseurs qui vous permettront ensuite d’être échanger contre des capacités dans un arbre de talent bien pensé et complet. Vous pourrez donc augmenter vos dégâts, votre défense et aussi débloquer un drone qui sera un excellent soutien en combat. En plus de cet arbre on trouve une boutique permettant d’acheter de nouvelles armes ainsi que des mods.

Les armes sont toutes très différentes, du canon laser en passant par la sulfateuse il y a de quoi s’amuser. Quant aux mods, ils modifient votre vaisseau esthétiquement et vous offrent des bonus en mission. Cela peut-être un bouclier, une armure, une régénération de vie, etc… Le choix est large et certaines missions principales vous offriront également de l’armement unique. Le menu du jeu est intuitif, bien pensé et très clair. On passe des contrats à la personnalisation en un clin d’œil et on trouve même des statistiques sur notre partie renforçant l’immersion.

Les contrats sont de différentes natures, cela peut-être de tuer un boss, escorter un allié, soutenir des forces lors d’une bataille ou encore infiltrer une base ennemie. Les missions sont classées par difficulté et plus votre réputation augmente plus vous aurez de choix. On débloque également un mode survie bien pensé pouvant vous faire gagner gros. Le gros point fort du jeu est d’être retro dans son style mais de proposer un excellent système de progression bien touffu, moderne et offrant des surprises au joueur sur le long terme.

Gameplay progressif

Je me permet d’aborder le gameplay assez tardivement dans ce test mais il me fallait d’abord parler de la construction d’Escape Space tant elle est unique pour un shoot 2D. De plus, il n’y a finalement aucune tare tant il répond parfaitement tout en restant simple. Une touche de tir et la gestion de son déplacement, sans oublier que toutes les armes disposent d’une barre de surchauffe qu’il faudra gérer au mieux.

Le jeu est jouable au clavier mais il est préférable d’utiliser la manette. On trouve aussi des power-up bien senti vous aidant au combat et ils sont d’ailleurs de différentes natures. Enfin, améliorer votre vaisseau vous fera sentir une réelle différence dans le gameplay. Le feedback est excellent et on se prend rapidement au jeu. La difficulté est progressive et le challenge est relevé dans les difficultés supérieures. Les boss sont intéressants puisque le jeu induit une mécanique originale consistant à détruire leurs armes pour les achever plus rapidement. Le titre prend aussi des allures de manic shooter parfois et j’avoue que c’est vraiment savoureux.

Pixel art au poil

Le jeu tourne sur des configurations modestes mais propose un pixel art léché et détaillé. Les détails des vaisseaux sont impressionnants pour une première production allant même jusqu’à apercevoir les pilotes ennemis dans leurs astronefs. Plusieurs arrières plans léchés sont disponibles durant les missions ainsi qu’un bestiaire riche. On trouve donc trois factions comprenant de nombreux types d’ennemis et alliés différents. Une réelle diversité qui permet de couper la monotonie induite par la construction du jeu visant à répéter les contrats en boucle pour progresser. C’est à mon sens le seul défaut du jeu mais honnêtement on passe outre tant on veut progresser, améliorer son Stingray et découvrir le fin mot de l’histoire. Les musiques de Scott HSU collent parfaitement à l’ambiance spatiale et propose une rythmique sympathique.

Un shoot qui dure

Terminons avec la durée de vie qui est plus que correct, il m’a fallu sept heures pour en voir le bout et je n’ai pas atteint le 100%. Les acharnés pourront en effet s’attarder pour compléter l’arbre de talent et acheter toutes les armes, mods et peintures. Sans oublier les quarante six succès du jeu assurant là encore du temps de jeu pour les chasseurs de récompenses.

Nouveau système d’appréciation via la couleur du cadre de la CONCLUSION:

Bleu « Chef d’œuvre : notes 9 & 10 », Vert « Très bon jeu : notes 7 & 8 », Orange « Jeu moyen : notes 4, 5 & 6 », Rouge « Mauvais jeu : notes 0, 1, 2 & 3 ».

Pour un premier jeu c’est à mon sens un sans faute, comprendre ce qu’est un jeu vidéo n’est pas chose aisée, offrir au joueur des récompenses poussant à continuer non plus d’ailleurs. Cependant, Christopher l’a compris et nous sort un shoot unique, nerveux et offrant un bon challenge. Seule la répétitivité des contrats découlant de la construction du jeu fait office d’ombre au tableau. Malgré tout, on reste accroché tant le gameplay est bon et la progression gratifiante.

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Raymond Kennedy

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